Jouets optiques et illusions : les débuts de l’aventure du cinéma
« Aujourd’hui on va parler émouvant mouvement ». Retour sur les objets ayant mis les images en mouvement bien avant que le cinéma n’emplisse nos écrans.
Première exemple incontournable : le thaumatrope inventé au début du 19e siècle. Il consiste en un disque maintenu par une ficelle. Sur chacune de ses faces figure un dessin différent. Les deux images se superposent comme par magie lorsque l’on fait tourner le disposotif suffisamment vite. Un objet particulièrement simple qui illustre la persistance rétinienne. Autrement dit, la capacité de notre œil à maintenir une image sur notre rétine pendant 1/25 de seconde.
Cette caractéristique oculaire est également au cœur du phénakistiscope inventé par Joseph Plateau cent ans plus tard. Il consiste en un disque percé de fentes sur lequel a été décomposé un mouvement. Celui d’un cheval qui court par exemple. Pour faire fonctionner cet objet, rien de plus simple. Faites tourner le disque en vous plaçant face à un miroir et observez le mouvement à travers les fentes. Cette expérience est certes un peu plus compliquée à mettre en place que celle qui consiste à s’asseoir avec du popcorn devant une toile de 5 mètres de long. Mais à l’époque un bon film, ça se méritait !
Lui succède ensuite le zootrope. Celui-ci se compose d’une bande de papier sur laquelle figurent des dessins, et qui est placée dans un cylindre avec des fentes sur le côté. Un système plus pratique qui permet à plusieurs personnes en même temps de visualiser la scène illustrée à l’intérieur du dispositif.
Puis les innovations visuelles ne cessent par la suite de s’améliorer. Le praxinoscope, le théâtre lumineux… mènent tous irrémédiablement au cinématographe et donc au cinéma.
Balade Mentale est une chaine de contenu culturel. Cette vidéo a été coproduite par le CCSTI La Rotonde Mines Saint-Étienne.
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